Le noir intériorise au maximum, replie sur soi, plonge dans l’obscurité de l’inconscient et au cœur du Tamas le plus dense.
En touches clairsemées, le noir favorise la concentration de l’attention (l’effet contraire de la dissipation du jaune) et la profondeur de la pensée. Directement en aplats sur les murs dans un style néo-baroque, il entraîne la confusion mentale, nourrit des pensées sombres. Les émotions torturées, source de souffrance, naissent dans un mental chaotique. Où commencent le réel tangible et notre réalité propre ?
En Vastu, le noir est la couleur du temps, kala, dont Yama (divinité de la mort) est le seigneur et maître. Il nous plonge dans notre karma, trace un bilan de nos actions ; il juge et fragilise le psychisme. L’ego qu’il exalte est pétri de néant, obscurci. Il tisse la solitude intérieure la plus complète. Il est la nuit noire de l’âme.