Maxwell Maltz considère notre vie comme une suite de résolutions de problèmes, depuis celui qui semble le plus facile (comment rattraper cette balle au tennis) jusqu’à ceux, nouveaux, pour lesquels notre expérience ne nous sert pas beaucoup. La comparaison avec l’ordinateur peut être utile.
Dans le premier cas, un ordre simple sera donné : rattraper la balle et la renvoyer. La suite des opérations sera prise en charge par notre subconscient (servomécanisme).
Dans le second cas, tout comme le programmeur qui écrit son programme, il va nous falloir analyser consciemment les données du problème, accumuler les informations et fournir tous ces éléments à la machine. Les résultats viendront d’eux-mêmes.
La créativité est curieusement similaire. Il faut penser à un problème, en faire le tour, se relaxer, et… la solution apparaît.

Mais nos contemporains, le cartésien français en particulier, veulent tout résoudre par la pensée rationnelle.

Le mythe de la raison, de la logique qui peut tout, nous entraîne à douter de ces facultés intuitives et automatiques de créativité.

Nous sommes anxieux, nous attendons les résultats dans la crainte et dans l’inhibition. L’enseignement traditionnel : « demande, et il te sera accordé », « ne craignez rien »… est oublié et paraît inacceptable à l’homme moderne. Dans un état de tension continuelle, il bloque les rouages de sa créativité et décharge continuellement son énergie, même en dormant, comme une batterie toujours sous tension.

Créer, c'est se ressouvenir

Lorsqu’un mot vous échappe, lorsqu’il est « sur le bout de votre langue », il vous suffit de vaquer à vos occupations habituelles pour qu’il revienne peu de temps après, comme issu d’une recherche automatique. La solution d’un problème apparaît souvent de la même façon. Schubert dit un jour à un ami que, pour lui, composer était juste «se souvenir d’une mélodie et la transcrire».
Pour faire cela, il faut être persuadé que ce que l’on cherche existe déjà.

Notre servomécanisme travaille à partir des données que sont notre expérience, notre connaissance, notre mémoire. Mais pourquoi ne travaillerait-il pas aussi à partir d’autres informations  ?
Arthur Koestler, dans les Racines du hasard, cite le professeur Broad :
« Si la connaissance paranormale et la causalité paranormale sont des faits, il est probable qu’elles ne se bornent pas aux très rares occasions dans lesquelles elles se manifestent sporadiquement de façon spectaculaire, ni aux conditions très spéciales dans lesquelles on peut en établir expérimentalement la présence. Il se peut fort bien qu’elles opèrent continuellement à l’arrière-plan de nos vies normales. Notre compréhension d’autrui comme nos mésententes, notre humeur en certaines occasions, les idées qui nous viennent soudain sans cause évidente à l’introspection, nos réactions émotives immédiates et inexplicables à l’égard de certaines personnes…»
Si, comme nous le verrons par la suite, il vous est possible de puiser des informations dans n’importe quel cerveau au monde, dans un « esprit universel », un « inconscient collectif », une « conscience collective », s’il vous est, de plus, possible d’influencer mentalement votre entourage, la résolution d’un problème à l’aide de ces moyens devient un jeu d’enfant. La « chance » n’est plus un phénomène aléatoire et capricieux, elle dépend bien plus de votre façon de programmer vos objectifs.
Votre « mécanisme de réussite » « sélectionne une idée ici, un fait là, une série d’expériences passées, les associe – ou les organise en une structure élaborée qui viendra apporter ce qui manque à votre situation, compléter votre équation ou résoudre votre problème.
Lorsque cette solution apparaît au niveau de votre conscience – souvent à un moment d’inattention, lorsque vous pensez à autre chose – ou peut-être sous forme de rêve, lorsque votre conscience est au repos – quelque chose se “déclenche” et vous réalisez immédiatement qu’il s’agit de la réponse que vous cherchiez. »
La vie devient une suite de « coïncidences » étonnantes qui vous mettent en rapport avec ce dont vous avez besoin, en contact avec les personnes qui peuvent vous aider dans la poursuite de votre objectif.

Comment résoudre un problème en dormant

Edison avait pour habitude de faire chaque soir la liste des problèmes qu’il voulait résoudre pendant la nuit. Chaque matin, il récoltait sa moisson d’idées et d’inventions.
Nous pouvons tous mettre en branle les mécanismes créatifs qui agissent pendant nos rêves.
Il suffit :
1. De visualiser le résultat final de ce que l’on recherche.
2. De procéder, en « alpha », à un monologue intérieur : « Cette nuit, mon esprit va résoudre… (tel problème). Lorsque je me réveillerai, demain matin, je me souviendrai de la solution, soit sous forme de rêve, soit sous forme d’une “inspiration” pendant la journée. »

La principale difficulté de cet exercice n’est pas de résoudre le problème subconsciemment, mais de s’en souvenir.

Une association d’idées, pendant la journée, peut faire resurgir la solution. A moins qu’elle n’ait été transcrite en rêve. Souvent, il faut plusieurs nuits pour en venir à bout. Bizarrement, le rêve de la nuit suivante continue celui de la précédente, et ainsi de suite, jusqu’à résolution du problème. Pour ressusciter l’information plus facilement, on peut l’associer à un geste, un signal.
On peut créer une association réflexe entre un signal et ce travail de créativité onirique, puis entre le même signal et le souvenir.
Un verre d’eau, par exemple. Boire un demi-verre d’eau le soir en se disant : « C’est tout ce que j’ai à faire pour trouver la solution de… », puis boire le reste le lendemain en répétant la phrase, constitue une bonne association réflexe. Un geste, une position, une image peuvent être le « signal ».

Si les images obtenues en rêve ne sont pas assez claires, vous pouvez aussi les améliorer (voir l’article suivant).

Source : La dynamique mentale de Christian Godefroy

Je pratique les méthodes Psych-K et HypnoCoaching Process parce qu’elles permettent d’aider le subconscient et le conscient à fonctionner ensemble.

Laksmie

Ex consultante en stratégie et organisation dans la finance, j'utilise à présent mes connaissances en sciences védiques, neurosciences, biologie cellulaire et physique quantique pour améliorer la santé, le bien-être et élever le niveau de conscience.

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