Le cerveau : une fabrique de symboles

Un des freins qui « bloque » la plupart des gens qui se souviennent de leurs rêves est cette apparente irrationalité, ces scénarios aux situations, personnages, objets incompréhensibles donc mystérieux.

Un exercice permet de bien comprendre ce qu’est un symbole. Les participants doivent écrire tous les mots qui leur viennent à l’esprit à l’énoncé d’un mot : « mère », « pie », « lait ». On obtient ainsi une liste qui correspond aux associations, aux liaisons entre mère, par exemple, et : douceur, sécurité, tendresse, amour, compréhension, affection, sentiment, bénédiction, Dieu, institutrice, mer, vie, enfant, etc.
Pour une partie de ces associations, mère est un symbole, une image propre au sujet. Un autre aurait pu dire : colère, dureté, méchanceté, tyrannie, etc. soit l’inverse. Mais si l’on fait faire cet exercice à quantité de gens en recherchant la constante, on retrouvera mère toujours liée à vie ou affection, par exemple.
Ce sera alors un symbole collectif.

 Si le psychanalyste peut s’y retrouver grâce aux symboles classiques, seul le patient connaît certaines de ces associations et peut les élucider.

La personne qui connaît le mieux (inconsciemment) la signification du symbole est celle qui l’exprime.
Pourquoi les rêves symboliques ne sont-ils pas compréhensibles ? Parce qu’une partie de l’association a disparu dans la chausse-trappe de la Censure, un ensemble d’inhibitions qui « bloquent » la partie logique et évidente du message.

Chacun peut-il comprendre ses rêves ?

Aussi surprenante que puisse paraître l’idée, si l’on peut fabriquer son rêve, on peut le comprendre sans recours à un quelconque spécialiste. C’est une question de déconditionnement et d’habitude.

Premièrement : ayant programmé le sujet d’un rêve, on ajoute « je vais comprendre ce rêve », « chaque jour, je comprends mieux mes rêves ».
Deuxièmement : il est indispensable d’avoir un cahier sur lequel on note ses rêves et ses éclairs d’inspiration.
Tout comme l’image apparaît au fur et à mesure que l’on reconstitue un puzzle, au fil des jours la connaissance de soi et la compréhension de notre propre symbolique s’améliorent. 
Troisièmement : il peut arriver qu’un élément échappe. Il suffit alors de se mettre en alpha pour mieux les comprendre. Caslant conseille de « descendre », partant du principe qu’il existe des plans de la conscience. Vers le haut, on obtient des images symboliques, vers le bas, leur signification exprimée en mots. Descendre, c’est passer de l’objectif au subjectif, de l’image à ce qu’elle signifie pour nous.

Source : La dynamique mentale de Christian Godefroy

Laksmie

Ex consultante en stratégie et organisation dans la finance, j'utilise à présent mes connaissances en sciences védiques, neurosciences, biologie cellulaire et physique quantique pour améliorer la santé, le bien-être et élever le niveau de conscience.

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