• Publication publiée :2 août 2019
  • Post category:Alimentation

Les mesures diététiques de base

  • Absorber moins de deux mille calories par jour,
  • Privilégier les aliments crus car ils contiennent beaucoup de vitamines, enzymes et oligo-éléments,
  • Varier les aliments,
  • Ne consommer que ce que produit la région dans laquelle on vit,
  • Manger moins de matières grasses,
  • Consommer des fruits entre les repas,
  • Manger des légumes à tous les repas,
  • Du poisson deux à trois fois par semaine,
  • Du pain complet bio tous les jours, sans oublier les féculents et les céréales complètes,
  • Saler modérément,
  • Boire de l’eau de source tout au long de la journée,
  • Modérer le plus possible sa consommation d’alcool,
  • Eviter les grignotages et privilégier les repas structurés.

La complémentation minimum

« Une cellule en bonne santé garantit longévité à l’organisme ».

On l’a vu, un apport d’eau de source régulier constitue une des mesures essentielles pour maintenir la cellule en bonne santé. Mais d’autres nutriments contribueront à optimiser l’hydratation.

Reste encore à savoir quels compléments nutritionnels vont pouvoir contribuer à la santé de cette cellule. En voici quelques uns parmi tant d’autres :

  • La vitamine E est une vitamine liposoluble et un anti-oxydant essentiel qui protège la membrane de la cellule de l’oxydation.
  • La niacinamide, ou vitamine B3, allonge la durée de vie de la cellule en accroissant le niveau de Nicotinamide Adenine Dinucleotide dont dépend une protéine, la Sir2p, qui contrôle le rythme de vieillissement cellulaire.
  • Le magnésium est un des grands aliments de la cellule nerveuse, très utile pour prévenir la dépression ou l’insomnie, et lutter contre le stress.
  • L’astaxanthine est un puissant antioxydant qui protège les membranes de la cellule et les mitochondries du radical libre oxygène singulet, et s’oppose efficacement à plusieurs autres radicaux libres délétères.
  • La carnosine accroît la longévité de la cellule sénescente et lui permet de se diviser pendant plus longtemps comme une cellule jeune.
  • L’extrait de Magnolia contient deux composants, l’honokiol et le magnoliol, qui mettent les mitochondries de la cellule à l’abri des dommages radicalaires dans le foie, le coeur et le cerveau.
  • La curcumine est un antioxydant qui protège la cellule des radicaux libres.
  • La propolis accélère et renforce le métabolisme cellulaire, concourrant ainsi au rajeunissement de la cellule. C’est un antibiotique bactéricide, bactériostatique et antimicrobien, notamment fort utile en cas de maux de gorge, de refroidissement ou de grippe.
    Mais on ne tient pas assez compte du fait que la propolis défatigue et stimule l’intellect, même en cas d’épuisement total.
  • De la silice : Le silicium, tout d’abord, est déterminant dans la fixation de l’eau dans nos cellules puisqu’il la retient à raison de trois cents fois son poids. Ainsi hydratées, les cellules bénéficieront d’une nutrition suffisante et seront à l’abri de l’inflammation.
    L’hydride de silice, lui, accroît également les niveaux intracellulaires et extracellulaires d’hydratation des cellules, probablement en réduisant la tension en surface de l’eau, ce qui permet à davantage d’eau, et aux nutriments dissous qu’elle transporte, de pénétrer dans les cellules et d’y être disponible pour leur fonctionnement.
    Mais ce super antioxydant stimule aussi la synthèse de l’adénosine triphosphate, le fuel des mitochondries.
  • La Centrophenoxine : Le complément le plus prometteur en ce domaine.
    Elle combat les toxines attaquant le cerveau. Elle améliore le métabolisme du glucose cérébral et combat les pertes de mémoire.
    Mais ses bienfaits s’étendent encore bien au-delà puisque, selon le Professeur Nagy, auteur de la théorie membranaire du vieillissement, la Centrophenoxine réhydrate la cellule en profondeur, si bien que les animaux traités dans son laboratoire ont bénéficié de longévités accrues jusqu’à 40% comparés aux contrôles.

Les meilleurs stimulants du 3ème âge

Les stimulants les plus conseillés par les nutritionnistes aux personnes du 3ème âge sont indéniablement le ginseng, la gelée royale et la vitamine C ; ce à quoi il faut ajouter les plantes toniques (éleuthérocoque, cannelle, clou de girofle, romarin, thym, sarriette) à prendre en tisanes du matin.


Cela dit, il en existe beaucoup d’autres ; et certains ont des indications assez spécifiques qu’il peut être utile de connaître. Car les stimulants n’ont pas pour seule mission de combattre la fatigue manifestée en tant que telle. Ils peuvent également relancer un métabolisme affaibli ou un système immunitaire déficient.

  • Le schisandra est un des meilleurs stimulants anti-stress que l’on emploie préférentiellement lorsque la mémoire ou l’équilibre psycho-nerveux sont perturbés.
  • La spiruline a une action préventive de l’anémie, du cholestérol, des maladies cardio-vasculaires et du cancer.
  • Les flavanes luttent contre le vieillissement cellulaire, notamment au niveau de la peau. Ces stimulants protègent les parois des vaisseaux sanguins de l’oxydation, régénèrent les capillaires et protègent la cellule hépatique de la dégénérescence.
  • Le Shii-Ta-Ke est un anti-cholestérol, un antiviral et un immuno-stimulant. En tant qu’outil de prévention contre le cancer, la grippe ou les broncho-pneumonies, il se révèle sans égal.
  • Le Maïtake est un stimulant adaptogène de première classe, combattant la fatigue chronique, favorisant l’adaptation aux stress physiques et émotionnels, mais
    aussi capable d’équilibrer les fonctions endocrines. Il diminue l’hypertension, compense l’hypotension et régule de la même façon la glycémie.
  • Les Alkyl-glycérols sont stimulants et revitalisants, notamment dans les maladies infectieuses et la grippe, dans tous les cas de fatigue, dans l’anémie, l’amaigrissement ou l’hypotension.
  • Yam, l’Igname sauvage : Une progestérone naturelle pour une ménopause heureuse. A ne pas confondre avec l’igname comestible qui n’a aucune action hormonale et qui abonde sur les marchés africains. Il existe en effet plus de 600 espèces de Yam !

La glycation

Avec l’âge, les cellules ont tendance à se caraméliser. C’est la glycation, un processus de vieillissement accéléré, insidieux autant qu’irréversible, et qu’il convient par conséquent de prévenir le plus tôt possible.
Même si l’on n’est pas un grand cuisinier, tout le monde, au moins une fois dans sa vie, aura chauffé du sucre dans un peu d’eau pour faire du caramel, et vu comment la mixture change rapidement de couleur et s’assombrit.
Au reste, n’importe quel aliment, et notamment la viande, brunit de la même façon lorsqu’on le chauffe au four ou à la poêle au-dessus de cent degrés. C’est ce que l’on appelle la « dégradation de Strecker ».
Mais qu’on emploie le terme de caramélisation ou de dégradation pour expliquer le phénomène, c’est globalement le même type de processus qui se déroule dans les cellules des organismes vieillissants… et que l’on nomme alors « glycation ».
Cette glycation, ou glycosylation non enzymatique, comme toute bonne caramélisation ou dégradation de Strecker, profite de l’excès de sucre dans le sang et de son accumulation dans les articulations, les jonctions musculaires et la peau, pour entraîner une réaction chimique avec les protéines et ainsi rigidifier
le collagène et les tissus.
Vous l’aurez sans doute remarquée dans sa manifestation la plus visible : les tâches brunes qui apparaissent sur la peau des  personnes âgées.
Mais elle sévit également, bien que de manière moins apparente, au niveau des vaisseaux sanguins où elle contribue à l’épaississement de la paroi.
En fait, la glycation agit à tous les niveaux de l’organisme, causant la perte d’élasticité d’organes vitaux comme les reins, les poumons ou même le cerveau, et entraînant notamment athérosclérose, insuffisance rénale, maladie d’Alzheimer, cataracte, etc.
Cette liaison croisée protéine/sucre produit des substances spécifiques que les Anglophones appellent « Advanced Glycation Endproducts », ou AGE.
Ce sont eux qui, en s’accumulant, développent ces pathologies et qui, par ailleurs, se retrouvent naturellement en très grand nombre chez les diabétiques puisque ces personnes ont plus de sucre dans le sang que quiconque.
Enfin, les AGE, au-delà de la rigidification des tissus et des organes, ont également un effet pro-coagulant et favorisent la sécrétion de cytokines ou de facteurs de croissance qui vont déclencher d’importantes réactions inflammatoires et des détériorations vasculaires et neuronales.
C’est ainsi que la glycation, alliée à l’oxydation et à l’inflammation, se charge de nous faire vieillir… douloureusement !
Fort heureusement, là encore, les médecines anti-âges sont fortes d’un arsenal de compléments nutritionnels apte à ralentir considérablement ce processus aussi
indésirable que douloureux.

La carnosine

L’acide aminé carnosine, connu pour être l’antioxydant le plus efficace contre le radical hydroxyl, ennemi numéro un des protéines, est aussi un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, compléments anti-glycation.
Présente dans l’organisme, la carnosine voit malheureusement son taux décroître de plus de 63% dans les muscles à l’âge de soixante dix ans, ce qui explique une partie de la fonte musculaire associée au vieillissement.
De toute manière, cet acide aminé diminue progressivement tout au long de l’existence ; c’est pourquoi l’on conseille vivement la complémentation dès la cinquantaine, surtout si les habitudes alimentaires privilégient les glucides.
En tant que complément anti-glycation, la carnosine agit à de nombreux niveaux puisque :
• elle empêche le développement des liaisons croisées dans le collagène,
• elle ralentit le développement des cataractes,
• elle met les protéines de l’oeil à l’abri de la dégradation,
elle se concentre dans le cerveau et le défend contre la glycation et l’oxydation,
• elle protège les capillaires cérébraux des dommages induits par les lipides oxydés, le métabolisme de l’alcool et l’amyloïde bêta que l’on retrouve en grande quantité dans la maladie d’Alzheimer,
• elle accroît la longévité des cellules sénescentes et leur permet de se diviser pendant plus longtemps comme des cellules jeunes.

Bref, la carnosine fait partie du petit groupe de substances capables d’allonger la durée de vie des mammifères. Des études ont notamment démontré que les souris traitées à la carnosine ont vécu 20% plus longtemps que les contrôles et qu’elles avaient aussi une apparence plus jeune.
Ce remarquable acide aminé constitue donc une des plus importantes découvertes de ces dernières années dans le domaine de la nutrition anti-vieillissement puisqu’il agit sur la longévité aussi bien au niveau de la cellule qu’à celui de l’organisme, et qu’il aide à préserver l’intégrité structurelle, fonctionnelle et génétique d’une manière naturelle et sans aucune toxicité.
Toutefois, attention : seuls des dosages élevés, de l’ordre de 1000 à 1500 mg par jour, permettent de saturer l’enzyme carnosinase pour que la carnosine libre soit disponible en quantité adéquate dans tout l’organisme ; des dosages trop faibles finissant par être métabolisés en une substance inerte.
C’est là le seul et unique inconvénient de la carnosine ; car, aux bons dosages, la complémentation s’avère relativement onéreuse, et aux mauvais… à peu près inutile.

La benfotiamine

Tout le monde connaît la vitamine B1, également appelée thiamine. Eh bien, la benfotiamine est tout simplement la plus puissante des allithiamines dérivées de la thiamine.
La différence entre la vitamine B1 ordinaire et la benfotiamine réside dans la structure extrêmement spécifique de cette dernière, qui lui permet de traverser aisément les membranes cellulaires.
La benfotiamine est ainsi absorbée vingt cinq fois mieux que la thiamine et reste présente dans l’organisme beaucoup plus longtemps. Voilà pourquoi c’est elle qu’on utilise pour pallier les carences traditionnelles en vitamine B1, comme le béribéri ou l’alcoolisme, avec beaucoup plus d’efficacité que la thiamine elle même.
Cependant son intérêt principal réside ailleurs puisqu’elle s’avère être un
remarquable inhibiteur de la formation des produits de glycation avancés, les fameux AGE. Elle prendra donc place dans l’arsenal de tous ceux qui veulent éviter l’inéluctable caramélisation de leurs tissus.
La benfotiamine permet en effet de tripler la concentration de l’enzyme endogène transketolase qui dégrade les AGE et les transforme en composés inoffensifs.
Cette avancée est particulièrement importante pour les diabétiques dont les nerfs, les vaisseaux sanguins, les yeux et les reins sont la cible principale des AGE qu’ils produisent en surnombre. Ainsi, la prise régulière de benfotiamine est à même d’améliorer significativement leur qualité de vie, comme celle de tous ceux qui vieillissent.

L’acide para-amino-benzoïque

L’acide para-amino-benzoïque, ou Paba, est un cofacteur hydrosoluble naturel des vitamines du groupe B et un antioxydant très puissant.
A des dosages élevés, de 0,5 à 3 g par jour, il ralentit le processus de glycation, accroît la souplesse des articulations, fluidifie les membranes cellulaires, protège contre les polluants atmosphériques dont l’ozone et la fumée de cigarette, a une activité anti-inflammatoire et restore leur couleur originale aux cheveux grisonnants dans 10 à 25% des cas.
L’utilisation du Paba comme agent anti-glycation ralentit les liaisons croisées dans les structures protéiques des tissus conjonctifs, facteur primordial dans des maladies dégénératives comme la presbytie associée au vieillissement et des pathologies fibrotiques comme la maladie de Peyronie et la contracture de Dupuytren.
Il se consommera en doses divisées à chaque repas, suivant besoins ; mais on n’en prendra pas plus de trois grammes par jour sans suivi médical.
Enfin, il ne doit pas être utilisé en même temps que des nutriments comme le MSM ou le NAC, ou des médicaments soufrés, car il les inactive.

L’aminoguanidine

Tirée d’une herbe, la Galega officinalis, l’aminoguanidine a la capacité de prévenir la formation des AGE.
Des études montrent en effet qu’elle accroît la densité du collagène dans les parois des artères, réduit le cholestérol LDL, améliore la condition des diabétiques et le fonctionnement des reins.
Mais, par-dessus tout, l’aminoguanidine protège les fragiles protéines comme celle de la peau, de l’oeil, des nerfs et des reins de la détérioration causée par le sucre, améliorant la sensibilité à l’insuline et tendant à réduire les taux de glucose sanguin à la fois chez les personnes en bonne santé et les diabétiques.
D’une manière générale, l’aminoguanidine se lie aux AGE en formant un composé inapte à la réticulation, et améliore l’élasticité des artères. Plus précisément, au niveau de la rétine, elle prévient la formation des AGE dans les vaisseaux et empêche la rétinopathie diabétique ; au niveau des neurones, elle évite la neuropathie diabétique ; et enfin au niveau du rein, elle prévient la formation des AGE dans les glomérules, et réduit de 90% l’excrétion de l’albumine chez le diabétique.

L’acide Alpha-lipoïque

On en a déjà parlé au chapitre précédent, l’acide alpha-lipoïque est un antioxydant universel qui neutralise une demi-douzaine de variétés de radicaux libres, chélate plusieurs métaux toxiques, réduit de 75% l’incidence des lésions dans l’athérosclérose et diminue jusqu’à 42% le taux de cholestérol LDL.
Dans le vieillissement cellulaire, il réduit les dommages des protéines liés à l’excès de sucre en stimulant les transporteurs du glucose indépendamment de l’insuline et en facilitant la conversion du sucre sanguin en énergie. Il est d’ailleurs utilisé avec succès depuis trente cinq ans en Allemagne dans le traitement du diabète.
Pour parvenir à abaisser significativement les taux de glucose, de pyruvate, de sorbitol et d’acétoacétate dans le sang, et augmenter la teneur musculaire et hépatique en glycogène, la supplémentation doit se situer entre 300 et 600 mg par jour.

L’Acetyl L-Carnitine

L’acétyl-L-carnitine est la forme biologiquement active de l’acide aminé L-carnitine.
C’est tout d’abord un produit antivieillissement du plus grand intérêt, surtout lorsqu’on la prend en conjonction avec l’acide lipoïque et avec la coenzyme Q10.
En ce qui concerne plus spécifiquement la glycation, l’acétyl L-carnitine est éminemment utile en prévention de la cataracte puisqu’il réduit de 40% le phénomène de glycation du cristallin et de 70% la formation des AGE globaux.
Et ceci est d’autant plus intéressant que ce sont les AGE qui rendent la cataracte irréversible.
Le cerveau est également concerné par l’action protectrice de l’acétyl L-carnitine qui prévient plusieurs des mécanismes de dégénérescence qui le touchent. Les effets les plus apparents sont une amélioration de l’attention, de la concentration, des réflexes et de la coordination visuelle. Enfin, l’acétyl L-carnitine limite les symptômes de la dépression, ainsi que les défaillances de mémoire ou la baisse d’attention.

Source : Découvrez la médecine naturelle anti-âge de Michel Morin

Laksmie

Ex consultante en stratégie et organisation dans la finance, j'utilise à présent mes connaissances en sciences védiques, neurosciences, biologie cellulaire et physique quantique pour améliorer la santé, le bien-être et élever le niveau de conscience.

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